Les Alpes Vaudoises regorgent de sommets au noms pittoresques (au hasard, Sex des Branlettes, Tête à Grosjean, Pierre qu'Abotse), dont l'origine vient du patois local ou de la légende de quelque chasseur de chamois vedette, tombé dans l'oubli depuis des lustres.
Ces montagnes ont gardé un caractère sauvage et austère. Les hautes barres de rochers friables, les grandes pentes d'éboulis, les petits glaciers qui suent sous les coups de boutoir du changement climatique. les vallons interminables désertés dès l'automne, tout cela crée une ambiance unique.
Nous escaladons donc la Tête à Pierre Grept par sa longue Arête Vierge composée de calcaire un peu douteux, sauf dans les passages plus difficiles. Le soleil levant illumine le paysage avant d'être englouti par les nuages de foehn. Le vent dans le dos, nous avalons les longeurs, salués par un majestueux gypaète barbu planant loin au-dessus de son royaume de pierre.
Tête à Pierre Grept (2'903 m) et sa longue Arête Vierge
L'objectif du jour
Lever de soleil sur les Alpes Vaudoises Le Grand Muveran (3'051 m)
Les grimpeurs
Pierre qu'Abotse (2'734 m) Les Diablerets (3'209 m)